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Une jeune fille avec son argent de poche.

Photo du rédacteur: Fred DalaisFred Dalais

Lorsque Dieu nous a parlé pour la première fois en 2018 de l'idée d'avoir notre propre lieu (de manière très claire et spectaculaire – nous en reparlerons plus tard), nous avons lancé un fonds pour l’achat d’un bâtiment. Environ un an plus tard, ce fonds avait atteint environ 23 000 €.


À partir de fin 2019, nous avons cessé d’en parler, et bien sûr, pendant la période du Covid, d’autres préoccupations plus urgentes ont pris le dessus.


De temps en temps, lors de nos réunions d’anciens, nous abordions le sujet. Nous voulions le relancer, mais cela ne semblait jamais être le bon moment.


Ainsi, le solde est resté à 23 000 € jusqu’en novembre 2022 ! Il est resté stagnant et inactif pendant trois ans !


En novembre 2022, lors d’un petit rassemblement de pasteurs aux Pays-Bas (un groupe de quatre couples), nous avons discuté des défis auxquels les églises sont confrontées en Europe – et le problème des lieux de culte et des bâtiments est clairement l’un des plus grands défis. Nous avons donc décidé de prier. Nous avons passé près d’une heure (totalement imprévue) en prière fervente pour des bâtiments et la libération de finances destinées aux églises.


Cela s'est produit juste après que nous avons vu l'annonce de la mise en vente du bâtiment que nous appelons aujourd'hui "Paris Epicentre". Nous étions très intrigués et quelque peu enthousiasmés par cette perspective, mais cela nous semblait totalement hors de portée.


Le matin suivant cette réunion de prière improvisée, je me suis réveillé avec un message de l'une des membres de notre église, Gwen. Elle est d'origine vietnamienne et était alors en visite chez sa famille au Vietnam. Elle fait aussi partie de l’histoire de la façon dont Dieu nous a parlé en 2018.


Elle m’a écrit pour me dire qu’elle venait de faire un virement sur notre fonds d’achat d’un bâtiment. C'était le tout premier mouvement sur ce compte en trois ans ! Et cela juste après notre réunion de prière. Quelle synchronisation parfaite !


Mais ce qui était encore plus étonnant, c’est que le montant du virement était de 0,51 € (oui, 51 centimes !). Sa petite nièce de cinq ans (qui n'a aucune éducation religieuse) voulait une maison plus grande et l’a confié à sa tante Gwen. Gwen lui a alors raconté l’histoire du jeune garçon avec son repas de cinq pains et deux poissons, et du miracle de la multiplication. Cette histoire a profondément inspiré la petite fille.


Elle est alors allée chercher toutes ses économies et a demandé à Gwen de les mettre entre les mains de Jésus en les donnant à notre église pour notre bâtiment (alors qu’à l’époque, il n’y avait encore aucun bâtiment et que Gwen n’était même pas au courant de l’annonce que nous avions vue). Elle a donc transféré 51 centimes, relançant ainsi notre fonds de construction.


Minh Châu à l’âge de 5 ans.
Minh Châu à l’âge de 5 ans.

Le timing, les personnes impliquées (et même le montant) nous ont énormément inspirés. Était-ce le nuage de la taille d’une main d’homme que le prophète Élie a vu et qui lui a annoncé l’arrivée de la pluie (1 Rois 18:44-46) ?


Avançons maintenant rapidement jusqu’en mars 2025 (soit 2 ans et 4 mois plus tard).


Ce don de 51 centimes s’est transformé en près de 1 million d’euros de dons, que nous avons reçus pour financer les deux premiers acomptes de notre bâtiment. Rien que cela est extraordinaire.


Mais il s'avère que Dieu a tellement béni la mère de cette petite fille dans ses affaires, qu'elle a pu construire une nouvelle maison. Le 11 janvier 2025, le jour de ses 8 ans, Minh Châu (la petite fille) a emménagé dans sa nouvelle maison, une maison plus grande.


Et pour couronner le tout, elle est devenue croyante.


Nos cœurs débordent de louange et d’émerveillement devant cette histoire. Ce qui peut nous sembler insensé est parfois, en réalité, l'œuvre de Dieu dans Sa sagesse parfaite. Nous sommes tellement reconnaissants de faire partie de cette aventure. Nous sommes très reconnaissants envers Gwen, envers Minh Châu, sa nièce, et envers tous ceux qui ont maintenant suivi son exemple en plaçant leurs paniers-repas entre les mains de Jésus.


Ne disons jamais que ce que nous avons n'est pas suffisant !


 

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